MEAUX - Château-Thierry (Région) - PARIS
MEAUX - Château-Thierry (Région) - PARIS
Bilan vocal, Cours de Chant (recherche physiologique),
Stages privés et collectifs, Formations Professionnelles
À DOMICILE (Sauf Paris), EN STUDIO PAR VISIOCONFÉRENCE
Du Débutant amateur au professionnel en difficultés
PRESTATAIRE indépendant DE FORMATION PROFESSIONNELLE
Déclaration Préfecture de Région Île-de-France N°11770687577 attribué sur dossier professionnel complet.
Ne vaut pas agrément de l’État. Devis/Facture, Contrat de Formation Professionnelle, Convention (Art. L.6313-3 et suiv. du CT)
(Demandes de financement notamment auprès de l'AFDAS et FIFPL)
Francis POULENC - La voix humaine (Extraits)
Graziella GONZALEZ (Chant)
Richard ANDERSON (Piano)
SUR LE PROFESSEUR (II)
A TITRE D'EXEMPLES
Quelques VIDEOS COMPARATIVES d’ores et déjà en ligne ♫
2024
STAGE DU 27/28 AVRIL 2024
Accompagné au piano
par Jean-Yves SEBILLOTTE, de l'Opéra de Paris
25/05/2024, Mattéo Colpart, 4 années de guitare, adressé par un professeur du Conservatoire de Meaux, N'a jamais pris de cours. PREMIER COURS DE CHANT dans le cadre d'un mini-stage privé intégré dans un stage global, en vue d'un duo dans un spectacle, début juin (94) :
« J’ai apprécié la totalité du mini stage privé, la première partie théorique m’a permis de me mieux visualiser et de comprendre le fonctionnement de mon larynx ce qui m’a aidé à appréhender la suite du stage. Le fait d’avoir pu voir une autre élève pratiquer a aussi été très instructif. Ce qui m’a embêté le plus c’est de ne pas avoir pu bien enregistrer les sensations que je suis censé ressentir quand tout est en place pour réaliser les exercices vu au stage. Évidemment, j’ai du apprendre beaucoup en très peu de temps mais malgré cette course contre la montre, vous avez su m’accompagner et m’aider au cours de ce mini stage. Pour résumer, je suis très satisfait de ce stage avec vous ! »
27/04/2024, Marion Formisano, mezzo-soprano, admise en 3ème Cycle en Conservatoire en 2022 (94) - adressée à Graziella en juillet 2022, par Johann LE ROUX - Stage Paris 3/4 février 2024 - environ 15 h de rééducation vocale entre août 2022 et 2024 (arrêt en 2023 pour cause de concours) :
Travail sur Brahms : " Wie Melodien zieht es mir"
« Je me dis que je vais peut-être réussir à avoir une voix lyrique pour de vrai, avec vraiment des harmoniques vraiment intéressantes, et qui soit confortable.Ce que je ne comprenais pas, c'est comment j'avais réussi à faire 10 ans de chant en n'étant toujours pas à l'aise, en écoutant ce que je faisais, et en me disant, comment font les chanteurs professionnels qui arrivent à passer des auditions et ça passe quand même, ça ressemble quand même à une voix lyrique.Et moi, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à avoir une voix qui a du corps, qui a un intérêt, qui a une richesse, et surtout, qui vibre, sans que j'aie l'impression d'être une chèvre derrière.... C'est terrible parce que je ne comprends pas comment mes copains chanteurs professionnels ont réussi à faire ça. En fait, si je sais: ils sont allés voir plein, plein, plein de professeurs différents, partout.
Je suis contente parce que je commence à avoir une voix qui commence à ressembler à quelque chose de lyrique»
Commentaire de Jean-Yves : « C'est EN PROGRÈS. Elle a une BELLE QUALITÉ DE VOIX »
27/04/2024, Mattéo Colpart, 4 années de guitare, adressé par un professeur du Conservatoire de Meaux, N'a jamais pris de cours. PREMIER COURS DE CHANT, en vue d'un duo dans un spectacle, début juin (94) :
Audition sur un texte original et une musique originale
Commentaire :
Marion : « Là, tu parles plus fort que tu ne chantes. On t'entend plus quand tu parles »
Travail sur la technique respiratoire physiologique et application dur un exercice de base
Travail d'application sur le texte et la musique originale : "Prends ma main et respire jusqu'à c'que mes troubles s'envolent parc' que tu m'fais c't effet là-a"
«J'ai ressenti une différence. Quand je chante à ma façon, c'est plus accroché, alors que, quand j'essaie de bien respirer, que j'ouvre là, ça provoque quelque chose de plus intéressant.Je sens que je ne gère pas du tout, tout ce qui se passe. C'est très chaotique »
Commentaires :
Marion: « Comme disait Bérénice, pour moi, ça fait un effet "On/Off. En fait, c'est plus ouvert, il y a plus de choses qui se passent. c'est un petit peu comme si tu incarnais plus aussi, sans avoir forcément l'intention de la faire. C'est juste que tu as l'air plus ancré dans ton corps.On entend ce que tu chantes.En plus, avec la guitare ça n'aidait pas. Là, tu chantes. C'est ça qu'il faut faire »
Jean-Yves : « Je sens que plus ça va, plus il se libère »
Nouvelle reprise :
«Je sens qu'il y a un petit pourcentage qui commence à entrer, mais ce n'est pas encore ça. C'est un peu chaotique. Je suis obligé de penser à tout ça [décrit le travail des différentes parties et les conséquences],de conscientiser . Mon cerveau est très vite satisfait. Ce n'est pas la même image que tout à l'heure. Je suis obligé de chercher autre chose constamment »
Commentaires :
Jean-Yves : « Ah oui ! C'est bien! Ça commence à venir ! Moi, j'entends : Il commence à mettre un accent sur "Prends ma main" . On commence à être dedans. Là, tu rentres dedans tout de suite! »
Marion : « C'était assumé, là ! »
Mattéo : « Oui, c'est ça. C'était plus assumé, je le sens »
Marion : « Et si tu as l'impression, en utilisant [cite la partie active] que ça te change complètement le visage, non : c'est imperceptible. Tu as l'impression que c'est énorme, mais, en fait, ce n'est pas grand chose »
Suite de la phrase "J' me sens bien avec toi-oi-oi. En un seul regard, on s'dit déjà c'que les mots n'peuvent pas, parc' que tu m'fais c't effet-là-a":
Ancienne façon/Nouvelle manière : Mattéo « Je sens bien [la différence] »
Commentaires :
Jean-Yves : « Ah oui ! »
Marion : « Va jusqu'au bout ! »
Reprise : Mattéo: « J'ai senti parce que ça a résonné »
Suite de la phrase "Tout red'vient simple avec toi-oi-oi":
Commentaires :
Marion : « C'est rond là, maintenant. On a quelqu'un qui chante. C'est chaud, et là, pour le coup, il y a un max de sensualité qui peut arriver »
Mattéo confirme qu'il n'a jamais fait de chant
Marion : « Franchement, si tous les gens qui n'ont jamais fait de chant, si tous les chanteurs pouvaient commencer comme ça, il y aurait moins de problèmes ! »
07/02/2024, Marion Formisano, mezzo-soprano, stage Paris WE 3 et 4 février 2024, 10 séances de rééducation vocale en avril puis septembre et octobre 2023 (94) :
« Voici mon rapport détaillé sur mes sensations :
J'ai en effet senti plus que réfléchi. Je n'ai pas ressenti de gêne ou de douleur, pas de tiraillements, pas de maux de tête. Pas de fatigue non plus. J'ai par contre ressenti une tonicité générale, pas de poids sur le ventre et les intestins, et au fur et à mesure que je travaillais j'ai eu l'impression d'être dans un petit cocon. Ma langue se réveille, elle qui a été trop longtemps oubliée et je pense qu'on va bien travailler ensemble. Franchement, je ne savais pas que je n'articulais pas assez et j'ai bien mieux compris cette histoire de moule à gâteau dans lequel se glissent les voyelles. On me l'avait déjà dit, pas de cette façon, je le savais intellectuellement, mais là je l'ai vécu. Au quotidien, je respire surtout ... depuis un an, et là j'ai poussé la respiration plus loin, j'ai respiré encore plus pleinement. Les ..., c'est hyper simple et vraiment ça fait tout et en plus c'est agréable. Je comprends mieux cette idée de rester préparée entre les phrases, c'est une posture générale qu'il ne faut pas avoir peur d'assumer. Cette fois-ci, je n'ai pas essayé de "chanter de façon lyrique", avec tout le blocage que ça aurait induit pour le larynx, ce qui aurait rendu la première note franchement désagréable à l'oreille et inconfortable (même si celles que j'ai faites durant le stage n'étaient pas pleinement satisfaisantes d'un point de vue physiologique, j'aurais pu aller plus loin, mais j'y arriverai un jour). ... intention que je n'avais pas du tout explorée avant le stage. Je me suis regardée chanter ensuite dans un miroir et finalement, ça me va bien ... en chantant, ça me parle plus que le fameux "sourire intérieur" dont m'ont parlé tous mes profs de chant avant.
J'ai bien aimé quand Jean-Yves a dit que pour chanter, il faut être bien dans ses baskets et que les chanteurs sont des artistes du corps, et donc que se tenir sur scène, ça s'apprend.
Lorsque Bérénice a dit que ... [faire travailler cette partie spécifique ou ne pas la faire travailler] en chantant, produisait sur ma voix l'effet d'un bouton "on/off", c'était très parlant. C'est une des images que je vais garder, avec celle de garder le son pour soi. Je me suis sentie plus assurée lorsque vous avez partagé ce que vous ressentiez après m'avoir entendue, car ça validait les sensations physiques que j'avais : par exemple, la sensation que le son "roule", qui correspondait vraiment à la sensation que le son "roulait" sous le voile de mon palais. C'est très important pour moi de dire que je ne me suis pas sentie jugée, malgré le fait que je n'étais pas au point sur les partitions.
Je pense que je vais enfin réussir à avoir une voix lyrique, ou plutôt à la laisser sortir. Par contre, quand j'entends ma voix dans les enregistrements, honnêtement c'est pas fou fou. C'est encore tout coincé, mais certaines choses que j'entends me surprennent (en bien) car j'ai l'impression que c'est quelqu'un d'autre qui chante. Je suis un peu désolée pour vos oreilles, c'est là qu'on voit qu'un prof peut vraiment passer outre beaucoup de choses pour que son élève puisse évoluer. J'ai très envie d'être assez avancée pour savoir travailler sur les couleurs des voyelles et aller vers une interprétation juste.
Assister au travail de Bérénice était enrichissant, car j'ai pu entendre de l'extérieur l'influence du moindre petit changement physiologique sur l'émission du son. J'ai pu lui partager mes idées, ce qui a fonctionné pour moi. J'ai surtout été surprise qu'elle ne soit pas sur la réserve et qu'elle ne paraisse pas crispée, alors que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas chanté. A sa place, il y a quelques années, j'aurais été presque incapable d'émettre le moindre son, car j'aurais eu trop peur d'être jugée (par des musiciens professionnels ou par des chanteurs apprentis considérant qu'ils étaient la prochaine super star).
Et surtout, en conclusion : je suis repartie avec un grand sourire, que je garde depuis dimanche. Je n'en pouvais plus de chanter pour les murs de mon appartement, donc plus il y a monde dans un stage, même des invités surprise comme le copain de Bérénice, mieux c'est. Le chant, ça se partage, quoi ! »
STAGE DES 3 et 4 FÉVRIER 2024
Accompagné au piano
par Jean-Yves SEBILLOTTE, de l'Opéra de Paris
LES STAGIAIRES SE PRÉSENTENT
Marion Formisano, mezzo-soprano, professeur, admise en 3ème Cycle au Conservatoire (94) - adressée à Graziella en juillet 2022 par Johann LE ROUX - 15 h de rééducation vocale entre 2022 et 2024 (arrêt en 2023 pour cause de concours n'ayant aucun rapport avec la voix) :
« J'ai 33 ans. Je fais du chant depuis l'âge de 17 ans. J’ai commencé à travailler ma voix à partir de ce moment-là, mais, bien sûr, j’ai chanté avant. J'ai commencé en tant que soprano, beaucoup avec des professeurs particuliers, avec Johann qui a été mon premier professeur de chant qui est baryton.
Graziella doit être ma 10e prof de chant. J’ai beaucoup chanté sur des Mozart très très hauts [d’après le geste de Marion] . C’était une très grande souffrance pour moi – à la fois pour mes oreilles, pour les oreilles de mes profs, mais visiblement, cela ne les a pas choqués tant que cela–. J’étais dans un Conservatoire dans le Nord de la France, j’ai fait le Centre de la Voix Rhône–Alpes, à Lyon, et j’ai fait le Conservatoire de l’Haÿ-les-Roses- Roses jusqu’à il y a deux ans. Toute contente, après une rééducation orthophonique, j’ai envoyé un enregistrement de ce que je faisais à Johann qui m’a dit : Ça ne va pas du tout, ton larynx est beaucoup trop. Ça ne va pas du tout. Tu vas aller voir Graziella ».
Il ne sentait pas, il entendait (en fait, il y a des choses qui s’entendent). Il m’a dit « oui OK on a bien compris que tu es Mezzo. C’est cool. C’est bien », parce qu’il a fallu un diagnostic de ma phoniatre pour … persuader ma prof de chant que je suis Mezzo, alors que moi, je me suis toujours sentie, enfin, je ne parle pas trop aigu non plus. »
« Donc, je m’en remets à Graziella et voilà, j’attends, je profite, je me détends, et ça va aller bien »
Bérénice Agonse, biologiste, 27 ans (94) : « j’ai chanté il y a un peu de temps maintenant… j’ai chanté, je pense, pendant 7 ans, au conservatoire de Vincennes. J’étais en chorale puis je faisais aussi du chant lyrique seul, j’ai arrêté avec mes études, mon entrée à Prépa – j’ai fait mes études à Nancy – ça m’a toujours beaucoup manqué. J’ai repris un peu après le confinement, mais j’ai de nouveau arrêté. Je suis ici parce que mon copain m’a offert pour Noël ce stage avec Graziella parce que je n’arrête pas de lui dire que le chant me manque énormément, que j’hésite à reprendre. J’ai chanté souvent en italien, allemand, français, en anglais aussi. On a souvent dit que j’étais soprano mais la dernière prof que j’ai eue, m’a plutôt orientée vers le Mezzo. On s’est dit que j’avais un timbre de soprano mais un type de Mezzo plutôt »
« On a l’impression qu’il y a beaucoup de profs qui ont envie que leurs élèves soient, alors je parle en pire, soprano. Mais je ne suis pas la seule, dans les filles que je connais, ils veulent entendre. Si on a des graves et des aigus, aussi, on est quand même soprano.
Au début, on se fie beaucoup au professeur [Graziella : oui, c’est normal], on se dit que si on a cette gêne, c’est normal »
Daniel Castille, 1er stage avec Graziella en janvier 2019 qu'il avait jugé "stage très intéressant, très professionnel de l'expérience que j'ai pu apprendre de précédents stages auxquels je vais depuis l'été 2012" - (75) :
« J’ai commencé dans les années 97/98. J’ai fait partie, grâce à un copain qui s’était inscrit, au lieu de chanter juste dans une chorale, je chantais dans des opérettes à Saint-Maur-des-Fossés. J’ai chanté la Veuve joyeuse dans les chœurs…
Après, j’ai arrêté. En 2007, je suis allé à un concert. Une amie chantait avec le Chœur du Personnel de l’Opéra. Ils avaient besoin de voix d’hommes. J’ai passé une audition .... Je suis resté 4 ans dans ce Chœur.
Là, récemment, j'ai trouvé un prof de chant qui est soliste à l'opéra de Montréal et qui est actuellement à Paris depuis novembre. Il reste jusqu'à la fin mars. Il vient une fois par semaine chez moi.
Il y a plus longtemps encore quelqu’un qui était connu, comme toi, pour la rééducation des voix cassées qui était Helmut Lipps .
De temps en temps, je participe à des stages d’une semaine. Après, en 2007 – 2011, où j’étais dans le chœur du personnel de l’opéra, j’ai découvert des stages à droite et à gauche en France : Biarritz Marseille, Luchon et j’ai trouvé que c’était beaucoup plus libre que l’astreinte d’être là dans le chœur de septembre à juillet, surtout que je n’ai plus d’activité professionnelle maintenant.
Mon travail était dans les urgences médicales secouristes au téléphone… Je parle 6 langues : italien, portugais, espagnol, allemand, anglais. Cela m’a servi pour le chant.
On m'a dit que si j'avais commencé à travailler ma voix plus tôt, j'aurais été ténor »
LES STAGIAIRES COMMENTENT LE TRAVAIL
04/02/2024, Marion Formisano, mezzo (94) : «Merci beaucoup pour notre travail : je repars avec des clés »
03/02/2024
Démonstration et application pour comprendre la respiration physiologique et ses conséquences immédiates sur l'émission physiologique du son
Bérénice : « Ah, c'est marrant, du coup, on visualise vraiment la colonne d'air »
Marion : « C'est du chewing-gum, là dedans ! »
Bérénice : « On sent vraiment la respiration jusque derrière (la tête) »
Daniel : « Oui, je sens la dilatation derrière (la tête) »
Marion : « Je baille tout le temps depuis tout à l'heure et que je le fais la [façon Graziella] »
Marion : « De toute façon, je trouve que respirer [comme les profs le disent], je trouve que cela demande un effort, alors que
respirer [façon Graziella], c'est beaucoup plus fluide. »
Bérénice : « ça décharge mentalement la situation »
Marion : « C'est beaucoup plus naturel ! »
Jean-Yves : « Effectivement,quand on respire, on sent qu'ici, ça se dilate »
Daniel : « Oui, je sens [le travail de la sangle abdominale] »
Jean-Yves : « C'est la première fois que j'aurai autant baillé ! »
Marion : « Je n'arrête pas de bailler depuis tout à l'heure »
Bérénice : « Moi aussi ! »
Contrairement à Marion, Bérénice ou Jean-Yves, Daniel commence à bailler, bien plus tard
03/02/2024, Marion :
Audition. Brahms "von ewiger Liebe"
Bach "Erbarme dich"
Brahms
Marion : « Il y a des moments où la voix ne sort pas. Ça bloque comme des aimants: ça fait "clic", ça ne marche pas »
Commentaires
Jean-Yves : « C'est mieux que la première fois.»
Bérénice : « Le son est beaucoup plus rond. C'est beaucoup plus chaud.On le sent rouler en bouche »
03/02/2024, Bérénice :
Audition. Bach "Seufzer Thränen" pour soprano : la voix grelotte sur certains passages - très timbrée - larynx
bloqué - Bruits de larynx après les aigus
Mozart "Voi che sapete" pour mezzo : Incertitude - larynx bloqué pour atteindre les aigus - très
timbré - instabilité des graves
Mozart "Donne vedete" : Ancienne manière « Je sens que c'est plus appuyé pour que ça sorte »
Nouvelle manière « Je sens la différence »
Commentaire
Marion : « C'est un peu plus rond. Pour le coup, ça fait plus opératique. »
"E per me nuovo", "gelo e poi sento" : « Ça fait bailler ! J'ai l'impression d'être un ballon qui se
gonfle ! Tout s'élargit en bas »
Commentaires
Marion : « Ta voix parlée a changé aussi »
Bérénice : « Oui, je l'entends aussi. C'est vrai »
Jean-Yves : « C'est mieux. Il y a un côté intériorité »
03/02/2024, Daniel : Travail sur Schubert «C'est une voix plus simple. C'est mieux. La voix n'est pas contractée. Elle est moins opératique... »
Commentaires
Marion : « Ce n'est pas qu'elle est moins opératique.Là, on voit que tu recherches quelque chose qui va être beaucoup plus naturel, et je pense, beaucoup plus agréable pour toi physiquement et beaucoup moins fatiguant, même si dans ta tête, ça doit faire un (choc)... C'est quelque chose de plus différent. Ce que tu faisais au début, tu voulais reproduire quelque chose que tu avais entendu, et là, on te propose plutôt de sortir ta voix à toi. Cela ne veut pas dire que c'est moins opératique. C'est une recherche pour l'instant »
Bérénice : « Je suis d'accord avec Marion.C'est plus naturel, j'allais dire pas plus intimiste, mais plus vrai, moins surfait »
Travail de prononciation sur Schubert. Daniel : «... C'est beaucoup trop compliqué en allemand pour moi »
Commentaire
Bérénice : « C'est très intéressant »
28/01/2024, Alain de Kerland, basse profonde du chœur ukrainien de Paris, devenu octaviste depuis les stages avec Graziella entre 2012 et 2014, en continuant à suivre ses préceptes :
Commentaire concernant les vidéos comparatives de Johann LE ROUX, entre les stages de mai et de juillet 2019:
« Bravo pour les progrès vocaux de ce chanteur très doué ! Mais l'écart entre l'enregistrement 1 et 3 est bluffant en termes de qualité de timbre, de justesse, d'aisance.
NB: J'ai l'impression d'un "baryton-basse" et non d'une "basse chantante" avec un timbre plus clair. Avec ta méthode, il ressemblerait à un baryton-basse Ukrainien avec l'abaissement.»
18/01/2024, Marion Formisano, mezzo-soprano (94) :
« J'ai commencé à travailler ma voix à 17 ans, en tant que soprano. J'ai eu une dizaine de professeurs de chant au total. J'avais eu une très belle expérience avec une professeure de chant que je sollicitais ponctuellement, dans le Nord de la France : une bienveillance extrême et des résultats très encourageants.
Mais en réalité, j'ai surtout enchainé : des maux de tête énormes après avoir chanté, des moments où ma voix craquait, un enrouement de la voix, des cours de QiGong, de l'acupuncture et de la sophrologie à répétition pour régler tous ces problèmes. Cela n'a servi à rien du tout pour ma voix. J'ai perdu confiance, j'ai arrêté le chant durant 5 ans. Je ne comprenais pas ce qu'on voulait me faire faire et je me sentais vraiment inadaptée et franchement nulle. De plus, je n'avais pas un niveau de solfège très élevé pour une personne qui se disait musicienne. Étant enseignante de français en collège et formatrice d'enseignants, j'utilisais également ma voix au quotidien. A l'issue du confinement de 2020, j'ai compris qu'il fallait que je reprenne le chant et aussi qu'il me fallait une aide vocale pour faire cours à mes 6e et 4e. J'ai obtenu de faire cours avec un amplificateur de voix –très mauvaise idée à plusieurs égards.
Ressentant une fatigue vocale au quotidien malgré tout, et sur les conseils de ma professeure de chant d'alors, j'ai consulté une phoniatre.
Son examen a révélé que :
- Je n'avais pas de lésions aux cordes vocales, ce qui m'a énormément apaisée.
- Je ne chantais pas dans la bonne tessiture : les oscillations de ma voix montraient que je suis mezzo-
soprano, je me suis enfin sentie comprise.
J'ai consulté une orthophoniste durant un an pour dysphonie (je chantais et parlais en apnée), trouble qui constitue une urgence orthophonique.
A l'issue de ma rééducation vocale, je suis entrée en conservatoire, jusqu'à me sentir à l'étroit dans ma voix (craquements, trous dans la voix, mais mon professeur me faisait faire des vocalises à répétition, et je ne parvenais même plus à chanter dans le grave...et le pire, c'est qu'on me disait que c'était parce que je ne faisais pas ce qu'il fallait techniquement).
Mon tout premier professeur de chant m'a mise en contact avec Graziella. Depuis, j'ai fait plusieurs aménagements : j'ai changé de métier et je chante tous les jours en appliquant les « trucs » de Graziella. Cela fait un an que nous travaillons ensemble, même si nos cours ne sont pas à échéance très régulière, à cause de mes changements professionnels –ce n'est pas du fait de Graziella.
Son enseignement est très original et extrêmement bienveillant, à contre-courant. Je trouve que Graziella est une bonne enseignante, sur laquelle on peut compter. Chose vraiment rare, elle adapte son enseignement minutieux à mes besoins et fait preuve de détente. Ce n'est pas une recherche exclusive de la justesse des notes et du respect des rythmes de la partition, ce à quoi se résument les pratiques de beaucoup de professeurs de chant. Graziella ne laisse rien passer, et enfin je peux travailler sur le phrasé, sur la couleur. Aucun professeur de chant n'a été capable de m'enseigner cela auparavant. Elle a une haute estime de son art, c'est pourquoi elle sait être patiente et donner des consignes claires. En fait, elle pratique la communication non violente et l'enseignement explicite.
Je chante sans douleurs, grâce à son écoute fine et ce même lorsque je travaille seule. J'ai des repères dans ma voix, j'ai gagné en autonomie. Ce n'est pas parfait, mais il faut laisser le temps au temps.
La santé de la voix avant tout. Si vous avez mal après un cours de chant et que votre professeur n'a pas réussi à répondre à vos questions, un conseil d'ami : fuyez, vous le valez bien.»